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25 janvier 2008

humanité

societeLe génie humain n'a d'égal que sa cruauté, sa créativité que sa perversité, sa bonté que son égoïsme. Capable du meilleur comme du pire.

Pourtant, à la lecture des données scientifiques, aux explications irrationnelles ou à la simple expérience de nos fragiles humanités, nous sentons bien que les choses évoluent. Nous devons transformer fondamentalement nos modes de fonctionnement et de pensée si nous voulons être capables d'affronter les conditions à venir.

Le monde qui nous attend sera-t-il meilleur ou pire ? Je ne pense pas que ce soit en ces termes que la question doit être posée. Il sera différent. Il sera comme nous le ferons. Quelle ère enthousiaste où nous devons prendre nos destins en main, si nous le pouvons ou le voulons. S'adapter, évoluer ou mourir sur la frêle embarcation qu'est notre petite planète. Dans les frêles carcasses de nos fragiles enveloppes.

Dans son encyclopédie du savoir relatif et absolu, Edmond Welles nous dit que les hommes ont du affronter trois humilations. Celle de ne plus se trouver, comme ils le croyaient, au centre de l'univers. Celle de se savoir descendant de l'animal et animaux eux-même? Et enfin, celle de se découvrir poussés par ses pulsions sexuelles.

Je crois qu'il a donc, aujourd'hui, un nouveau défi à relever : celui de devoir penser par luî-même, oublier tous les vieux carcans de sa pensées, de ses dogmes, des contingences et de l'esclavagisme dont lequel il s'est enfermé.

Car une quatrième humiliation l'attend encore en effet l'homme moderne. Celle de se reconnaître dépendant d'un système contraignant, dans lequel il s'est conforté, où l'on pensait pour lui, où l'on décidait pour lui. Celle de se reconnaître mouton de panurge d'une organisation qui le structurait, sans doute, mais qui l'exploitait.

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