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31 octobre 2014

Livres des vacances

Unknown

«Vous êtes sur le point d'entrer en conversation avec Dieu. Oui, oui. Je sais... ce n'est pas possible. Vous croyez probablement (on vous l'a enseigné) que ce n'est pas possible. On peut parler à Dieu, bien sûr, mais pas avec Dieu. (...) C'est ce que je croyais, mois aussi.» Neale Donald Walsh approche la cinquantaine et fait le bilan de sa vie : il vient de perdre son travail, ses quatre mariages se sont soldé par des échecs et sa santé est défaillante. Pris de colère, il écrit une lettre pleine de doutes à Dieu. Et là, le miracle se produit ! «Dieu» lui répond de façon claire et compréhensible. Un entretien qui durera plusieurs années, où les questions les plus intimes et les plus énigmatiques trouveront réponse : pourquoi suis-je si malheureux ? Pourquoi l'homme doit-il souffrir ? Qu'est-ce que le bien et le mal ? Les interrogations troublantes que pose cet ouvrage ne doivent pas faire oublier sa haute teneur spirituelle.

 

http://www.conversations-avec-dieu.fr

 

La peur est l'énergie qui contracte, referme, attire, court, cache, entasse et blesse.
L'amour est l'énergie qui s'étend, s'ouvre, envoie, reste, révèle, partage et guérit.
La peur enveloppe nos corps dans les vêtements, l'amour nous permet de rester nus. 
La peur s'accroche et se cramponne à tout ce que nous avons, l'amour donne tout ce que nous avons. 
La peur retient, l'amour chérit.

 

 

 

reunion

 

  

 

Unknown-1

« L’enfant de Noé » ou Joseph au grand nez (au mauvais moment…)

 

Ce court roman d’environ 120 pages débute par un suggestif : « Lorsque j’avais dix ans, je faisais partie d’un groupe d’enfants que, tous les dimanches, on mettait aux enchères ». On comprend vite que l’auteur aborde une période noire de l’histoire française. On comprend vite que c’est à travers les yeux de Joseph, 7 ans et presque 8, que le lecteur va vivre l’histoire et l’Histoire. Car il s’agit bien d’une histoire, de celle d’un gamin juif, rapidement placé sous la tutelle du Père Pons  pendant l’occupation en Belgique.

 

Joseph donc, encore trop petit pour comprendre la situation qui l’entoure, va être confié par ses modestes parents juifs à une famille de nobles bruxellois qui le refilera après une rafle manquée de la Gestapo à un père catho qui s’occupe d’enfants dans un orphelinat aux environs de Bruxelles. Il vivra donc toute la guerre aux côtés du Père Pons et d’autres enfants, juifs ou pas, vieux ou plus jeunes, dans la Maison Jaune, paradis de pierre brute au milieu de la campagne belge. Le Père Pons prendra ce petit téméraire sous son aile pour lui apprendre les rudiments de la chrétienté pendant que lui étudie la Torah.

 

Il s’ensuivra de très beaux moments d’humanité – ce soldat allemand qui ne les dénonce pas -, des moments de doutes – « Qu’est ce que ça veut dire « être juif » ? » -, de haine – la repoussante mais courageuse pharmacienne passe à la trappe – mais aussi de bonheur – les retrouvailles avec ses parents – et d’espoir. C’est donc à travers les yeux d’un gamin de 7 ans qu’on découvre les questionnements relatifs à la foi et à la croyance mais aussi par l’intermédiaire des réponses d’un père qui se découvrira juste plutôt que bon. Suivez Joseph, vous ne le regretterez pas !

 

« Des questionnements sur la foi et la religion selon E.E Schmitt »

 

J’ai avalé ce bouquin comme un macaron durant ces vacances : en plusieurs petites bouchées savoureuses avec le sentiment diffus que c’est bientôt fini… Je ne reviendrais pas sur la forme mais plutôt sur le fond. Ce livre n’est pas un réquisitoire contre le judaïsme. Pas plus qu’il ne l’est contre le catholicisme. A l’instar d’un Voltaire, E.E Schmitt nous livre dans cette grosse centaine de pages une sorte de conte philosophique moderne teinté de morale pascalienne et d’un humanisme symbolique. Le but du jeu est d’y trouver sa place, aux côtés du petit Joseph – attachant au possible, c’est sans dire ! – et de se laisser guider par les répliques et les questionnements du Père Pons, personnage auréolé d’un humanisme tout à fait « Schmittien ». Comme souvent, c’est à travers les silences de la lecture que tu te poseras les questions, sans même en avoir conscience. Et même si l’incroyable optimisme de l’auteur transpire avec une conclusion heureuse – ce qui n’a malheureusement été que très rarement le cas – et qu’on penche parfois un poil dans le sentimentalisme, il n’y à rien à jeter de ce petit ouvrage. J'aime...

 

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