31 juillet 2007
poète
Poète entends-tu la douce voix des muses
Chuchotant dans un souffle les rimes qui s'amusent
Les sons et les parfums sur un bout de papier
Qu'il te faudra entendre en tendre mélopée
Poète comprends-tu le spleen des anciens
T'es-tu vêtu des songes écumes des humains
Des douces vibrations qui entament les heures
Et qui donnent émotions facéties et humeurs
Albatros abattu dans les cieux écarlates
Livré à la fétide bassesse des hommes
As- tu payé le prix pour les mots que tu sommes
Crucifié sur l'autel sous les yeux des Pilates
Laisseras-tu aux âmes leur place et leurs attraits
Pour donner à tes textes la finesse de leurs traits
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